Le roi Mohammed VI du Maroc en compagnie d'Ibrahim Boubacar Keïta, président du Mali. © Laetitia Kretz / DR (photo archives)

« C’est dans le malheur que l’on connait ses vrais amis », dit-on. Cela a été démontré au Maroc le lundi dernier, lorsque le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a eu un malaise à son arrivé à Marrakech (Maroc). Selon la presse marocaine, le Roi Mohamed VI, informé, s’est aussitôt rendu au chevet d’IBK à la clinique internationale de Marrakech « pour s’enquérir de l’état de santé de son frère ».

Par ce geste, le Roi exprime sa solidarité à l’adresse du chef de l’Etat et de toute la nation malienne. Aussi, sur place (au Maroc) un énorme élan de solidarité s’est noué à tous les niveaux pour prodiguer des soins appropriés au malade. A préciser qu’Ibrahim Boubacar Keïta est au Maroc dans le cadre de la COP 22.

IBK au Maroc :

Une énorme délégation de 30 membres

En vue de prendre part à la COP 22 à Marrakech, le président Ibrahim Boubacar Keïta s’est fait accompagner par une très forte délégation de 30 personnes. Dans le lot, il y a des collaborateurs du chef de l’Etat, des ministres, des journalistes (Ortm et l’Essor), des éléments de la famille…

En ce temps où le Mali traverse d’énormes difficultés économiques et financières, le chef de l’Etat a-t-il besoin de voyager avec toute une cour ?

Il est temps que le président Keïta regarde (enfin) certaines réalités en face. Les maigres ressources du pays doivent profiter à la population, et non à une minorité qui gravite autour du pouvoir.

Koulouba :

SBM aux Emirats…

Soumeylou Boubèye Maïga.

Qui gère actuellement les dossiers à la présidence de la République ? La question mérite d’être posée à cause de l’absence du chef de l’Etat et surtout du secrétaire général de la présidence, Soumeylou Boubeye Maïga.

Officiellement, le nom de Soumeylou figure dans la délégation présidentielle qui a fait le voyage de Marrakech pour assister à la COP 22. Mais, selon certaines sources, SBM est actuellement à Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis) pour d’autres raisons…

Aujourd’hui, dans certains milieux politiques de la capitale, l’on se demande comment le président de la République et le secrétaire général de la présidence (il n’est pas à son premier déplacement depuis sa nomination) peuvent-ils laisser le pays dans l’abîme.

La Rédaction